Copenhague : 2012

Le 22 décembre 2009

Si l’on en croit les soubresauts parfois lamentables des 15 jours de conférences qui viennent de s’achever à Copenhague, il va sans dire que l’empreinte écologique des chefs d’États, de l’organisation, devrait être largement sponsorisée par la fondation Hulot ou Y. Artus-Bertrand, l’écolo des films d’hélicoptère.

l'île aux oiseaux ? ou en tout cas, son futur....

l’île aux oiseaux ? ou en tout cas, son futur….

Si l’on en croit les soubresauts parfois lamentables des 15 jours de conférences qui viennent de s’achever à Copenhague, il va sans dire que l’empreinte écologique des chefs d’États, de l’organisation, devrait être largement sponsorisée par la fondation Hulot ou Y. Artus-Bertrand, l’écolo des films d’hélicoptère.

Nonobstant le fait que cette conférence sur l’ultimatum climatique n’ait globalement servi à rien d’autre qu’à réchauffer les partenariats économiques entre états émergents, l’économie libérale et les enjeux humains ont montré les limites d’unions contre-nature. Contre la Nature, on finit par ne plus savoir.

En dehors de l’apocalypse annoncée par les écologistes mal rasés, les réunions ubuesques sans équipements ou traduction simultanée ont succédé aux forums au cours desquels on était heureux de discuter en papotant cependant qu’on bavassait en échangeant des propos souvent diserts quoique parfois verbeux permettant de conclure qu’on avait bien papoté.

On se croirait dans une réunion de section du PS où l’on débat de l’opportunité de débattre en dehors des querelles d’appareil pour savoir s’il est pertinent de soumettre au débat une motion à débattre. Bref, on n’avance pas et tout cela n’avance à rien.

Les engagements attendus par les acheteurs de maisons vertes et de voitures hybrides qui ne rejettent que 102 gr. de CO2 au km en dehors du CO2 rejeté pour les fabriquer et les transporter jusqu’au lieu de livraison dans une mouvance à l’hypocrisie délicieuse, n’ont évidemment pas été pris. + 2°C maxi !! Nous voilà rassurés ! On ne va pas tout de suite mourir couvert de cloques !

Et toute la classe politique de souffrir dans sa chair l’inefficacité de ces 15 jours de palabres…. Cette même classe politique qui a mis en place les conditions de l’impossibilité… j’en ai les larmes au yeux mais pas trop, cela ferait remonter le niveau de mon bain anti-écolo avec une eau chauffée à mort au gaz polluant.

De fait, 2012, c’est demain. Les chefs Mayas réunis à Copenhague nous ont donné une belle leçon d’inefficacité, d’inutilité, tout en ayant l’obligeance de demander à la populace polluant la pauvre Terre de tout faire pour réduire son empreinte écologique et ses émissions de polluants. L’attention est charmante. A suivre même. Mais…

Peut-on demander à une population infantilisée, mise face à cet état de fait, d’incompétence et d’incapacité à trouver des solutions que tout le monde connaît, de demander de faire à un niveau microcosmique ce que les décideurs et les états sont incapables de mettre en place au sein du macrocosme économique ? Faites ce que je dis, pas ce que je fais semble être la seule chose sortie de ce sommet.

Plus qu’un ultimatum climatique, il s’est en fait agit d’un ultimatum politique…

A aucun moment il n’a été possible de mettre en synergie des intérêts économiques et des intérêts écologiques. L’union aurait été morganatique et la descendance batârde. Nulle solution alors ? Responsabiliser les milieux financiers, boursiers, économiques, mais là, je rêve. Je sais. Nul besoin de nous le rappeler. L’utopie est un impossible non de désirs mais de fait.

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