[ebook] Des coupes du monde de rugby en histoires

Le 1 septembre 2011

Pour sa troisième livraison, OWNIBooks vous propose un ouvrage décalé autour de l'évènement sportif de cette rentrée. Partez pour un voyage au pays de l'Ovalie, et retrouvez les petites et grandes histoires de la Coupe du monde de rugby!

Septembre 2011, les peuples d’Ovalie vibrent. Pour la septième édition de la Coupe du monde du rugby qui se joue sur les terres des ogres All Blacks, Olivier Bras et Éric Mugneret livrent les petits secrets et les grandes histoires de ce “sport de voyous joués par des gentlemen”.

Des coulisses aux rencontres qui ont façonné la légende de cette discipline devenue incontournable, partez à la découverte du “Boeuf”, de “SuperMario” ou de “l’Autobus des Carpates”. Revivez les grands exploits du gigantesque Jonah Lomu et des guerriers néo-zélandais, coupables de 1711 points en 36 matches de Coupe du monde… Une fois encore, le vieux continent aura donc fort à faire pour ébranler le pack Sud.

C’est l’événement de la rentrée et il s’annonce déjà bouillant: alors, échauffez-vous avec un abécédaire, des chiffres et des anecdotes croustillantes.

La Coupe du monde, c’est aussi sur En Route vers l’Eden, le prolongement de l’ouvrage d’Olivier Bras et Éric Mugneret.

Retrouvez ci-après les bonnes feuilles de cet ouvrage numérique, en vente sur notre boutique et disponible sur Amazon pour vos Kindle et sur l’iBookStore pour vos tablettes!


C comme… CHRONO

Dix secondes cinquante centièmes ! C’est le temps établi sur 100 mètres par le rugbyman américain Takudzwa Ngwenya lorsqu’il était encore étudiant aux États-Unis. Ce joueur, originaire du Zimbabwe, a crevé l’écran lors de la dernière Coupe du monde 2007, en inscrivant notamment un somptueux essai contre l’Afrique du Sud après avoir réussi à échapper au troisquarts aile Bryan Habana. Ce dernier affiche pourtant des statistiques encore plus incroyables puisqu’il a un record personnel de 10’’40 secondes sur 100 mètres.

Deux ailiers à la vitesse de pointe exceptionnelle qui ne pourraient, malgré tout, pas devancer Tonderai Chavhanga. Ce joueur des Stormers, quatre fois sélectionné chez les Springboks, a en effet réalisé un temps de 10’’27 sur 100 mètres. Une performance qui lui aurait permis de terminer à la sixième place de la finale du 100 mètres lors des derniers championnats d’Europe d’athlétisme (2010).

Jonah Lomu a été crédité, au temps de sa splendeur, d’un chrono de 10’’8.

F comme… FULL HOUSE

Les Français appellent ça faire un carton plein. Les Britanniques parlent de full house. L’exploit consiste, pour un joueur, à inscrire des points de toutes les manières possibles au rugby. Marquer un essai, réussir une transformation, passer une pénalité et planter un drop entre les perches. Pas si facile que ça…

Dans l’histoire de la Coupe du monde, seuls deux joueurs français ont réussi cette passe de quatre royale. Le 31 octobre 1999, à Londres, Christophe « Titou » Lamaison écoeure les All Blacks en demi-finale de la Coupe du monde. L’ouvreur enquille les points pour la maison bleue : un essai, trois pénalités, quatre transformations et deux drops. Vingt-huit points au compteur…

Quatre ans plus tard, en Australie, un autre Français réussit cette performance statistique rare. Face à l’Écosse, en match de poule, Frédéric Michalak, qui vient de fêter ses 21 ans à l’époque, inscrit un essai, quatre transformations, deux drops, et quatre pénalités.

G comme… GUINNESS

Un essai, ça peut rapporter gros ! En 1999, la célèbre marque de bière irlandaise Guinness qui parrainait l’épreuve avait promis 10 000 livres sterling (100 000 francs de l’époque) au premier joueur qui marquerait un essai en moins de 120 secondes. Soit le temps qu’il faut pour servir convenablement une pinte de Guinness.

C’est finalement le centre australien Tim Horan qui décroche la timbale en marquant un essai 90 secondes après le début du match face à la Roumanie, le 3 octobre à Belfast.

H comme… HORAIRES

Les amateurs de rugby risquent d’avoir des petits déjeuners mouvementés pour suivre la prochaine Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Il faudra se lever
tôt pour scruter les performances des Bleus.

Le premier match contre le Japon, à Auckland, est prévu le samedi 10 septembre 2011 à 18 heures heure locale. Soit à 8 heures du matin en France. Pour le match suivant, ça s’arrange quelque peu. Lorsque les Bleus en découdront avec les rugueux Canadiens, le dimanche 18 septembre à 20 h 30 heure locale, votre horloge affichera 10 h 30. Idem pour le match au sommet face aux Blacks. La
rencontre aura lieu le samedi 24 septembre à 20 h 30, heure d’Auckland. Il sera alors 10 h 30 à Paris.

I comme… IVRESSE

La facture de l’élimination lors de la Coupe du monde 2007 était salée pour les Néo-Zélandais. Après leur défaite le 6 octobre contre la France (18-20) en quarts de finale à Cardiff, les All Blacks sont allés noyer leur chagrin dans un bar gallois. Selon certains médias néo-zélandais, ils auraient consommé pour près de 17 000 euros.

Non retenu pour cette rencontre, l’ailier néo-zélandais Doug Howlett a eu l’alcool
particulièrement mauvais. Il s’est fait arrêter deux jours plus tard à Londres. Il se trouvait alors à l’extérieur d’un hôtel où était logée l’équipe néo-zélandaise et s’en prenait à des voitures en stationnement. L’histoire ne dit pas si elles étaient de marque française. Doug Howlett a ensuite présenté ses excuses à la Fédération néo-zélandaise et aux fans des All Blacks.

K comme… KILOS

Les six premières Coupes du monde ont vu défiler de beaux bébés sur la balance. Même s’il n’est pas facile de connaître les poids exacts de tous les participants,
certains d’entre eux ont laissé une trace indélébile.

Avec ses 143 kilos, le deuxième-ligne gallois Craig Quinnell est considéré comme le joueur le plus lourd de toutes les éditions. Il est suivi de près par le pilier namibien Marius Visser (142 kilos). Scott Quinnell, frère aîné de Craig, se défendait bien pour
Felipe Contepomi, capitaine des Pumas, un troisième-ligne centre avec ses 132 kilos. Les sélections îliennes ne sont pas en reste, à l’instar des Samoa qui peuvent compter sur le très perforant Henry Tuilagi, donné à 128 kilos. Les Fidjiens n’ont
par contre jamais amené en Coupe du monde leur élément le plus lourd : le pilier Viliame Cavubati, qui pesait 158 kilos. Il a décroché 28 sélections avec les Fidji et a notamment joué une quinzaine de minutes en 1998 face aux Bleus lors d’un match disputé à Suva.

M comme… MYTHE

En 1995, un ovni débarque sur la planète rugby. Jonah Lomu, 20 ans à l’époque, donne des sueurs froides à ces adversaires. Doté d’un gabarit hors norme pour un ailier (1,94 m, 118 kg), Lomu est l’attraction de la Coupe du monde.

Le 18 juin 1995, au Cap, la Nouvelle-Zélande affronte l’Angleterre. Au bout de deux minutes de jeu, Lomu inscrit un essai venu de nulle part. L’ailier récupère une passe sautée, mal ajustée, dans les quarante mètres adverses. Lomu se met en marche, raffûte son vis-à-vis Tony Underwood, qui lui rend 47 kg et 27 cm, déborde Will Carling et enfonce Mike Catt pour filer à l’essai. Le mythe Lomu est né. Lors de ce match, il inscrit quatre essais face aux Anglais.

Avant la finale face à l’Afrique du Sud, les spécialistes s’agitent : comment peut-on arrêter Lomu ? La filiale sud-africaine de Shell propose même de verser 5 000 rands (7 000 francs de l’époque) au développement du rugby sud-africain chaque fois que les Boks arrêteront l’autobus Lomu avant de se raviser devant les protestations des dirigeants néo-zélandais. En finale, Lomu ne marquera pas.

S comme… SIFFLET

C’est une tradition qui remonte à la première édition en 1987. Les arbitres des matches d’ouverture de la Coupe du monde utilisent un sifflet qui appartient
à l’histoire du rugby. Il a servi pour la première fois lors de la tournée triomphale des All Blacks dans les îles britanniques en 1905. Avant de résonner une nouvelle fois lors de la finale de l’épreuve de rugby aux Jeux olympiques à Paris en 1924 entre la France et les États-Unis. Cette pièce unique est conservée au Musée national du rugby néo-zélandais qui, tous les quatre ans, prête gracieusement le sifflet.

V comme… VUVUZELAS

Les spectateurs de la prochaine Coupe du monde n’ont pas de crainte à avoir : ils n’auront pas à supporter les vuvuzelas en Nouvelle-Zélande. Ces trompettes bruyantes vendues dans le monde entier depuis le Mondial de football en Afrique du Sud risquaient également de séduire des adeptes dans les rangs des fans du ballon ovale. Du coup, les organisateurs néo-zélandais ont pris les devants : ils ont interdit l’entrée dans les stades, qui accueilleront cette compétition, aux possesseurs de vuvuzela.

Seront également prohibés les instruments de musique, avertisseurs sonores, amplificateurs de bruits, mégaphones, porte-voix et sifflets. Il ne restera donc plus aux spectateurs qu’à donner de la voix.


Prochainement, la version anglaise de cet ebook!


Cet ouvrage sera proposé dans le cadre d’une vente aux enchères exceptionnelle, demain soir. Les gains de cette vente seront reversés aux victimes du tremblement de terre de Christchurch, Nouvelle-Zélande.


Illustrations CC FlickR: kyezitri, fabian gastiarena, warrenski

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